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Les aventures de Maca & Sofu

2 juillet 2008

Nos amis, nos amours, nos emmerdes

Tout a commencé un lundi matin, en montant un escalier en colimaçon, pensant sérieusement à la perspective de repartir en courant dans l'autre sens.

Et de faire gober au monde entier que, sisi, bien sûr que je me rend effectivement tous les jours à l'endroit où je fais mon stage pendant 6 semaines.

Il aurait suffi d'une imagination débordante après tout (teuheu).

L'éviter paraissait encore plus crevant que de l'affronter. Foutu pour foutu comme dirait l'autre.

Alors arrivée en haut des marches j'ai ouvert la porte en bois d'approximativement 4 tonnes 5, avec une étiquette "La Provence" collée à côté de la poignée.

A la limite du passage à trepas, on m'a planté en face d'un monsieur dont la tête hurlait "On est lundi matin, il est légalement beaucoup trop tôt pour faire quoique ce soit, ah et au fait à la première bourde tu vires."

Et puis il y a eu une sorte de tornade d'1m60 et des bananes qui a debarqué dans le même bureau une minute plus tard, et dont la propre tête braillait encore plus fort "putain génial c'est lundi matin", et qui s'est mise à parler de la coupe de cheveux du croque mort en face.

Passé les deux premières secondes en mode 'secrétaire de 58 ans' où j'ai trouvé ça révoltant de parler de ses cheveux à quelqu'un qui n'en a visiblement pas été doté d'une touffe trop conséquente au départ, j'ai suivie la tornade.

Dans l'escalier le plus raide que j'ai jamais experimenté (et autant vous dire que moi et mon postérieur on en a devalés par mal), elle m'a informé qu'elle s'appelait Lucile, et qu'elle exerçait la merveilleuse profession de stagiaire dans la vie, comme bibi (moi, pour les nouilles qui ne suivraient pas)

Et puis j'ai arrêté de l'écouter en bas de l'escalier parce que c'était la première fois que je me retrouvai au milieu de la rédaction d'un quotidien, et que si on avait été dans un blockbuster américain, ça aurait été le moment de la musique sensé provoquer l'émerveillement chez le spectateur.

...

Ceci dit comme c'était pas le cas, je l'ai suivie pour atterir dans une boite à taille humaine vitré, où visiblement les journalistes élévent un vivier de stagiaires shootés au café, à la clope, et à l'horoscope à la fin du journal.

Au bout d'un laps de temps incommensurablement long (environ 4mn), je me suis dit que ça allait être sacrement dur de me passer de tous ces gens dans 6 semaines.

Le croque mort lui même s'est revelé une demi heure plus tard être souriant (passé 9h30 et 2 cafés).

Il y aura eu les stagiaires, LA correspondante (et la quinzaine derrière qu'on voit...ou pas), et puis tous les autres, les vrais. Les journalistes, les pigistes, les secrétaires de rédaction, les pilotes.

Manon que mère nature a eu l'amabilité de doter du même rire que moi pour que je me sente moins isolée (on est donc passé du simple cri du cochon, à la porcherie complete en mode fou rire furieux). Manon, son sac qui est apparement le même modéle que celui de Mary Poppins, ses reflexions profonde sur les sens de la vie ("j'ai vraiment des gros seins"), et sa faculté à laisser les hommes la bouche ouverte de façon impressionante rien qu'en leur passant devant. Ma poulette, l'unique.

Et puis surtout, surtout, les potins, les histoires de fesses, les histoires d'amour avec de la fesse au milieu parce qu'autrement on se marre moins, les pauses café beaucoup trop longues, les journées beaucoup trop courtes, éviter de raconter qu'on collectionne tous les journaux où on voit ses initiales parce que pour les autres c'est la routine, s'apercevoir que la collection ne tient plus dans son étagére et se dire que peut être que ça devient (un peu quoi) la routine.

Les kilométres à pieds, en bus, en voiture, voire pieds nus pour aller faire semblant que, mais oui bien sur absolument, l'assemblée générale du CIDFF c'est la plus belle chose qui te soit arrivé dans ta vie, peut être en dehors de la bande de pré-pubéres que tu doit aller interwiever d'ici 2h évidemment.

Chaque jour de la semaine ressemble à un épisode de Dallas, la permanente années 70 et l'excés de maquillage en moins.

Ca devait durer 6 semaines, n'être qu'un stage, ça durera jusqu'à ce qu'ils aient atteint leurs seuils de tolérance à moi même, c'est devenu un boulot. Et puis surtout des potes de misére qui sont devenus des amis.

Et qui sait, un jour j'arrêterai peut être même de faire relire mes articles par la moitié de la rédaction avant d'oser les rendre.

Et tous les soirs en descendant l'escalier en colimaçon, après avoir refermé la porte en bois (qui a du grossir pendant le mois, c'est la seule explication plausible), je me dis que je les remonterai bien dans le sens inverse...

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21 avril 2008

Le sportif intelligent évite l'effort inutile

Les vacances de pâques, c'est exactement comme les bonnes résolutions du 1er Janvier. On en a plein la tête, on y croit dur comme fer, et surtout quelque part, la partie lucide de notre inconscient sait parfaitement qu'on ne s'y tiendra jamais.

Peu importe. Enhardie par le dernier Vendredi de cours, on prend l'air meprisant quand la copine d'amphi de gauche t'explique qu'on va encore strictement rien branler. Que neni! tu t'insurges (enfin pas forcement de cette maniére bien evidemment, tu as déja l'air crétin avec ton air meprisant), pendant les vacances tu vas boucler tes 15 dossiers en retard, lire tes 37 bouquins sur la passionante histoire de l'heterogenéité compositionnelle des énoncés, apprendre tous tes cours par coeur et en profiter pour en faire une petite centaines de pompes le soir avant d'aller au lit (aprés une tasse de thé vert bien sûr pour eleminer les toxines).

On dit que lorsqu'on fait des projets il faut toujours prendre en compte la part d'imprevus.

En ce qui concerne les vacances, jamais imprevus n'a été aussi previsible.

Le premier jour n'est qu'un long prelude à ce qui va suivre.

Tu te réveilles à 11h45.

Bien sûr c'est le premier jour, tu te dis que c'est parfaitement normale et qu'en tant qu'honnête citoyen tu as bien le droit de trainasser un peu au lit comme une larve en pensant qu'à cette heure là normalement tu devrais être en train de trainasser comme une larve au dessus de ton bloc note les fesses sur les bancs de la fac en imaginant que tu aimerais être au fond de ton pieu (ils appellent ça la mise en abyme).

Vers 14h05 tu consens à prendre la direction de la salle de bains parce que ta mère que tu pensais aimer vient successivement d'ouvrir la porte de la chambre, le volet, et la fenêtre.

14h37 ta peau commence à fripper alors tu sors de la baignoire. C'est à ce moment précis que ta copine (qui elle s'est levé à 7h du matin pour aller travailler comme une grande personne) te telephone pour te proposer d'aller faire un tour.

Trop dommage, toi qui avais prévue de te mettre à ton bureau pour entamer ton marathon- bossage. Mais on ne refuse rien à ses amis.

18h30 il n'est pas trop tard pour s'y mettre.

Tiens le Destin de Bruno sur TF1? C'est la suite du Destin de Lisa? (la flemme à n'importe quelle excuse, y compris le programme le plus demeuré de toutes grilles de programmes confondues)

20h le dîner et puis merde y a FBI portés disparue à la TV. Je commencerai demain.

Les jours se suivent et ne se ressemblent (presque) pas.

C'est vrai, tu n'as toujours rien fait mais parfois en plus de ta copine qui bosse il y a d'autres personnes qui telephone. Ils ont une influence incontrolable sur toi. Dés qu'il te proposent de sortir tu ouvres la bouche afin de dire "non je suis vraiment desolé mais je bosse. Enfin j'allais m'y mettre" ce sont d'autres mots bien plus concis que tu t'entend prononcer. Comme "ouais ok jsuis prête dans 10 minutes".

Chaque jour tu t'enfonces un peu plus dans la decheance. Ton mantra devient "je le ferais demain", et tu n'approches ton bureau que par pure necessité (comme pour ouvir tes volets quand tu te léves vers 12h).

Avec tout ça tu as déja usé une semaine, et un lundi vers 17h tu ouvres un livre: tu lis les 4 premieres lignes et le referme la conscience tranquille." J'ai bien bossé aujourd hui". Tu te sens denuée de toute culpabilité donc quand le soir venue tu te livres à ton occupation favorite: rien.

Les projets s'accumulent. Trop dommage dans les projets il n'y a rien qui comprend les mots "fac" "etude de cas" "partiel" ou "révision".

Jeudi, ta copine Rusana qui est dans le même rythme de vie que toi (manger, dormir, sortir, manger dormir, sortir, prendre un livre de l'etagére, le reposer) te propose de venir....quoi? Trav quoi?

Tu la rejoins chez elle.

Tu en resors honteuse.

L'aprés midi fut incroyablement productive: boire, parler, boire, ecouter 156008 fois la même chanson parce que tu as beaucoup trop bu pour te rappeler comment on fait pour changer de toute maniére.

Le soir quand tes parents te demandent si tu as avancé, tu baisses la tête en pretendant être pris d'une surdité soudaine.

Le soir tu te couches epuisé; tes journées sont bien trop remplies: rejoindre Raluca pour aller déjeuner, passer pas son "bureau" pour constater que la vie active peut être super fun (papoter sur msn et boire du café en regardant le télephone sonner), rejoindre Melissa, acheter une tonnes de trucs pour l'anniversaire de Meylinn, te prendre la honte en essayant de faire un emballage cadeau qui ai réellement l'air d'être un emballage cadeau et non pas 3 km de papier froissé relié par des morceau de scotch, passer 25 mn dans ta salle de bains à te maquiller avant de ressortir.

Tes 15 dossiers, 37 bouquins et partiels te semblent trés loin, dans une autre vie par exemple. Et celle de quelqu'un d'autre.

Le dernier Samedi tu te decides à te reprendre en main. Tu t'assois sur ta chaise de bureau. Un peu de poussiére s'envole. Tu réouvres ce foutue livre, et reprend à la quatriéme ligne où tu t'étais, au comble de l'effort, arreté.

5 mn

10 mn

Tiens c'est presque l'heure de gouter.

25 mn

La facade des voisins est degueulasse.

30 mn

Le portable vibre

Raluca "je passe te prendre dans 20 mn"

Tu laches un soupir que tu retenais sans t'en rendre compte.

Sur le pas de la porte vers 19h30 Raluca te demande ce que tu comptes faire demain, ta langue se tord, tes dents saignent, mais tu le dis quand même "je vais travailler"

Tu caches ta mauvaise humeur quand elle eclate de rire. Elle commence à te connaître un peu trop à ton goût.

La veille de la rentrée, tu repenses à ce fameux jour dans l'amphi le Vendredi des vacances.

La clairvoyance est parfois cruelle. Autant que tout le boulot en retard à rattraper.

Quelqu'un a dit que les bonnes résolutions étaient faites pour ne pas être tenues non?....Hein?.....Non?

"Hey les filles!! On sort Mardi?"

"Non mais quand même faut qu'on bosse.               Mais! Enfin arrête j'ai rien dit de drôle pourquoi tu te marres??!"

13 janvier 2008

Il n'y a pas que le cassoulet en fait à Toulouse...

Je t'embrasse, sur des airs de Nat et Nina

L'aurOre est dOuce quand je rêve de tOi

nina_simone

22 décembre 2007

Espéce de dinde

Probablement parce que ça n'arrive qu'une seule fois par an, on se sent obligé d'en faire tout un plat. Enfin non, plusieurs en fait.

*Noël*

La neige en vaporisateur et autres autocollants à base de beaucoup trop d'éléments brillants ramenaient autrefois leur fraise  au début du mois de Décembre. Mais comme maintenant on commence à vendre des cartables au mois de juin, un crétin directeur d'un hypermarché aux alentours de Sarreguemine à du se dire que ce serait drôlement sympa de tenter le coup pour Noël.

Désormais les préparatifs du 24 Décembre démarrent début Novembre, et tant pis si t'as pas prévu de budget.

On fait en sorte de reculer l'écheance jusqu'au dernier moment, mais rien n'y fait, un jour on se retrouve à J-48h des "festivités" (hahaha) et une petite voix moralisatrice hurle dans ta tête " T'AS ENCORE RIEN ACHETE T'AS AUCUNE IDEES ET CA VA ENCORE SE TERMINER AVEC UNE BOÎTE DE CHOCOLAT ET UN SOURIRE POLIE!!"

Surtout n'y prêtez pas attention: c'est sûrement la voix de ce crétin de patron d'hypermarché du fin fond de Sarreguemine.

Pire encore, partout autour de vous, vous assistez à des effusions de joie avec sourire ultra bright et piaillement à la clé. Il paraît que ça s'appel l'esprit de noël.

Si vous même vous ne possédez pas un truc pareil, ne vous en faites pas une fois encore, vous faites partie des gens rationnels qui n'ont jamais vu ce qu'il y avait de réjouissant dans l'intrusion d'un vieux barbu chez vous en plein milieu de la nuit, affublé d'un costume bizarre, et qui fait des trucs louche avec un renne.

En tout cas il semblerait que ce soit grâce au vieux en uniforme en question, que, tous les ans à la même période on s'oblige à s'enfermer au moins 2 jours entier avec des gens qu'on apprécie pas forcément, et que la mairie appelle ta famille.

Le 24 au soir, aprés que toi tu sois en train de terminer en catastrophe d'emballer tes cadeaux, donc de te battre avec une paire de ciseaux et les 4 bouts de scotch qu'il reste, tout le monde se pomponne incroyablement fier de sortir le fameux haut moulant à paillettes et sa forte odeur de naphtaline.

Il y a aussi toujours un couillon que l'esprit de noël a frappé plus severement que les autres (peut être aprés être allé faire ses courses dans l'hyper de Sarreguemine), qui emplie d'une bonté et d'une joie indicible, propose d'aller à la messe.

La messe. C'est sûrement le moment le plus marrant. Parce que tout le monde créve d'envie d'y aller.

En théorie. Mais il arrive toujours un truc, n'importe quoi, un obstacle qui fait que c'est impossible.

Au départ on essaye de faire passer l'idée discretos à la trappe en faisant comme si on avait complétement oublié en se rendant compte de l'heure, et puis si on voit que le couillon est vraiment motivé, on se sent tout à coup mal, parce qu'on pense aux tartine de tarama et au champagne qui attendent et que dehors, il fait super froid

Alors tout le monde trouve une contrainte:

"Oh zut j'ai pas les horaires!!"   (ouais trop dommage)

Couillon: "Ben on peux aller voir!"

"euh mais les voitures sont toutes coincées dans l'allée"

Couillon:" on a qu'à y aller à pied!"

"c'est loin, et ça a du commencer, on va pas déranger"

Couillon:" mais on pourr.."

" BON REGIS! *teuheu* vient donc manger une tartine de tarama! on ira demain à l'Eglise" (ben voyons)

Aprés tout cela vient le déballage des cadeaux et le pincement au coeur, quand on voit la tante Jacqueline dechirer férocement ton papier cadeaux que, tel le survivant sur l'ïle de Koh Lanta, tu avais confectionné avec 4 bouts de scotch.

Le lendemain, c'est officiellement Noël. Tu constates avec effroi qu'hier n'était donc qu'un echauffement.

Le haut moulant a été remisé au placard pour l'année prochaine (ou le reveillon), c'est donc la jupe qui est de rigueur. Et la dinde (n'y voyez aucun lien).

Fameuse dinde...le point positif, enfin! Sauf que, comme on a déja torché 7 bouteilles de champagne histoire de faire oublier au couillon les horaires pour l'église, on oublie aussi la cuisson. Le point positif devient donc le point brulé et sec.

Qu'importe, il reste la bûche.

Enfin non, il reste ta part de büche minuscule parce qu'on est 16 et que le four était pas assez grand pour en faire plusieurs.

En général aprés tout ça, on échoue sur une surface plane de préference à l'horizontal pour dormir en ronflant trés fort, et en ayant perdu toute notion d'estime de soi. De toutes maniéres, les gens qui insistent pour savoir en quelle classe tu es (même si tu es en 2éme année de fac) et qu'on continue à appeler ta famille (simplement à cause d'un nom de famille et d'une ou deux gouttes de sang), font comme toi. En pire. Eux ils conservent les papiers de papillottes pour refaire les blagues la semaine suivante au travail.

Finalement, ce qu'il y a de mieux avec Noël, c'est quand ça se termine.

Et quand on est moins cynique, être content de voir ses cousins qui tuent de la mort plus qu'une fois par an exceptionnellement.

18 novembre 2007

Ma grande

Alors que comme chaque matin en arrivant à la fac je fracassai ma rotule droite sur mon bureau, une question s'imposait à ma personne: pourquoi tout est fait pour les nains?

Qu'on se comprenne, vous êtes une fille? Vous faites plus d'1m70? Pour vous c'est foutu.

Le mobilier, les fauteuils, les fringues, les portes...Il y a des jours (rares) où je plains les hommes (j'ai dit rare).

C'est un peu comme si chaque infrastructure, chaque piéce de mobilier, essayer de vous faire payer le fait de ne pas vous être conformé à la taille moyenne de la française au vingt et uniéme siécle.

En montant dans la voiture, le siége vous racle gentimment les genoux histoire de vous faire piger que les jambes au depart c'est fait pour marcher, et que ma vieille enfourne tes bottes et bouge toi le gras jusqu'à la fac à pattes

Arrivée à la fac, un petit affalement contre le mur s'impose pour se remettre d'avoir monté un escalier composé de plus de 3 marches. Chacun sa conception du sport. Seulement voila, au moment d'etendre les jambes, vous savez que vous risquez à tout instant de vous prendre un procés dans la tronche aprés avoir provoqué la chute inattendue d'un pauvre étudiant en goguette qui ne s'attendait pas à trébucher sur ces deux machins qui vous servent à enfiler votre jean preferé.

Forcément la perspective de briser quelques dents involontairement pousse à relever sa carcasse (de vieille si on en croit  l'ami sofu qui considére que passé 18 ans, le reste n'est plus qu'un long chemin vers la decadence et la maison de retraite des pissenlits.)

Seulement voila, on croit s'en être sorti, tout va bien, on regarde à droite: un mâle de sa promo qui fait la même taille  à premiére vue. A gauche, toujours un mâle, et mieux encore, un mâle qui vous mangerai le cassoulet sur le crâne.

Oui sauf que, à ce moment là, la premiére copine arrive. Et elle, même une tranche de jambon,sur ton crâne,sans escabeau elle y arrivera pas. Certes, ca depend un peu de la copine. Mais en majorité, on a cette vieille image de la photo de classe qui nous revient sournoisement, ou on mettait toujours la fille aux hormones de croissance dechainé sur le coté pour pas qu'elle jure avec les gens normaux.

Peu importe on rentre, en constatant au passage que le temps ou vous mesuriez un bon metre de moins que le prof est clairement revolu. Et ce que ce soit Un ou Une.

Le moment le plus desagreable est evidemment celui ou tout le monde s'assoit, et ou, vous, oui vous qui avez en gros et pour être genereux la capacité de memoire d'un poisson rouge trisomique, vous vous eclatez bien comme il faut, et comme CHAQUE matins, le genoux SUR le bureau une premiére fois, puis, SOUS le bureau une deuxiéme fois, parce que à la fac personne n'aime les grands  ils ont disposé des sortes d'excroissances en fer SOUS le bureau. Une idée de nazis sans doute.

Aprés s'être masé discreto la rotule pendant 1h30, en renouvellant l'expérience pour chaque cours(vraiment, du poisson rouge de competition hein, pas le petit ridicule qui sait au moins qu'il est un poisson.) viens le moment de sortir: tout le monde se regarde face à face en discutant. Pas toi, toi tu regarde face à ce qui se trouve au dessus de leur têtes.

Trottinant jusqu'à l'arrêt du bus, non sans qu'on vous fasse remarquer une quinzaine de fois sur le trajet, et quelque soit la personne qui soit avec vous "que vous marchez beaucoup trop vite" sans pouvoir repliquer que c'est faux, c'est il ou elle qui est bien trop petit, on regarde le coté positif: au moins quand il flotte, vous êtes la premiére personne à ouvrir son parapluie, et ça, ça en impose. Peut être.

Montant dans le bus, on sa jette sur le premier siége de libre etendant ses jambes pour être plus confo, quand soudainement, une petite mamie, d'approximativement 70 berges, décide qu'il est imperatif qu'elle vienne se poster pile sur le siége à coté. Il y en a 37 autres libres, mais votre tête vous rappelle vaguement celle de Paulette la voisine qui avait un poirirer dans son jardin en 1949.

Une seule alternative (si on exepte celle qui vise à glisser sous le siége de devant au risque de rester coincé comme une andouille et de froisser la grand mère de surcroit) on rabat ses gambettes devant soi.

Vraiment? Non!

On plie au maximum de l'infaisable ses jambes en 16 devant soi. Oui, parce que, c'est bien connue, l'usager du transport public ne depasse pas le métre 65!

L'avantage c'est qu'à la fin du trajet on a perdu deux bon centimétres. C'est un début.

Destination le foyer familiale tendre et chaleureux, sa chambre douillette qui vous accueille en vous fracassant la le front sur une poutre. Vous auriez du vous arreter de grandir autour de vos 10 ans d'aprés elle.

Sans compter les regards furieux de votre mère quand vous tentez de la prendre dans vos bras et qu'elle est obligé de se rendre à l'evidence: sa fille peut voir avant elle si elle a besoin de retourner chez le coiffeur se mecher parce qu'on commence à voir les racines. Ou le cri du coeur de sa cousine, hilare, quand allongée sur son lit elle vous voit vous lever pour dire bonsoir à votre trés chere maman: "c'est ridicuuuuule" entre deux hoquets. (Je me demande encore parfois comment on a eu à manger le reste de la semaine)

No'ublions pas non plus, le fameux "haaaaaan t'as encore grandi!!" CHAQUE ANNEE du collége jusqu'à la terminal.

Ni les pantalons jamais assez long.

Ni les garçons jamais assez grands.

La publicité qu'Adrianna Karembeu (pretresse de la grande perche en Europe) a faite pour une voiture un jour, révéle le malaise actuel: la pauvre femme se cognait dans tous les meubles et dans la porte(avant bien evidemment de decouvrir LA bagnole dans laquelle elle passerait le reste de son existence puisqu'il n'y a que là qu'elle ne se ferait plus de bleus). Oui Adrianna, on sait, c'est dur. Mais toi au moins le reste suit...

On pas idée du ridicule qui vous tombe dessus quand la prof vous demande de vous appuyer à un bureau jusqu'à decoller vos pieds du sol et que vous ne POUVEZ PAS parce que la table est beaucoup TROP BASSE pour vous!

Ceci dit, je suis pas la plus emmerdée *hinhinhin* j'aimerais vous preciser que si je ne suis pas la plus petite, je ne suis pas la plus grande non plus. Et que, quand ma rotule percute violemment chaque matin la table de la salle de TD, je sais que, un etage plus haut, ou un etage plus bas, quelque part sur une route, il y a une autre fille qui pense trés fort et de façon trés glamour "putaindebordeldemerdedesiégealaconsamere"

...tout de suite, je me sens mieux...et plus petite.

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9 novembre 2007

Quote

La perle du jour:

" Vous êtes en train de me mentir en toute bonne foie"

Sans oublier bien entendue, le malheureux "Moi je prefére le x" de Marion, lors d'une conversation au combien profonde au sujet des lettres de l'alphabet entre deux cours de sociologie.

31 octobre 2007

L'école est finie

J'ai une question des plus urgentes à poser:

Quand les instituteurs sont ils devenus aussi beau??

(le double point d'interrogation bien trop exploités de nos jours est là dans le but précis de souligner l'intensité de cette reflexion qui constitue une veritable demande.)

Laissez moi vous exposer la scéne.

Enhardis par  l'allegresse que me procure la joie d'aller m'instruire,

Non pardon je recommence.

Le pas lourd et trainant, les yeux à demi clos par une sieste un peu trop prolongé devant Jean Pierre Pernault et tous ses poteaux les agriculteurs et autres amis de la loutre du tibet en voie d'extinction, qui n'ont pour seul soucis que l'apparition un peu trop soudaine de la marguerite cette année, je me dirigeais donc vers mon arrêt de bus, afin d'attendre...Ne me faites pas l'offense de terminer cette phrase.

L'arrêt de bus en lui même est à un point tout à fait strategique.

Tout d'abord il est prés de chez moi. Un atout me direz vous (tiens ça rime), et là je vous repond( tant pis pour ceux qui n'on posé aucune question): au contraire!

Pour la simple et bonne raison, que, vu qu'il n 'y pas des km à faire on a tendance à ne pas être regardant sur l'horaire, et à arriver en face de l'arret de bus au moment ou le bus lui même est en train de passer, semblant vous faire un enorme bras d'honneur au passage. Parfois c'est l'inverse qui se produit, on ne veut plus se faire avoir alors on arrive trés en avance (trop) et on peste à s'ennuyer, tel l'agriculteur de chez Jean Pierre Pernault, pas du tout prés pour la marguerite.

Breeeeef, ce jour là vous l'aurez compris j'avais du temps à perdre (ceci expliquant le pas lourd et trainant), je me pose le posterieur bien tranquillou sur le banc prévu à cet effet. Car étant donné le nombre d'habitants aux Angles, on peut presque revendiquer chacun son banc à l'arrêt de bus, y en a largement pour tout le monde.

Et c'est là qu'intervient le point strategique numero 2 concernant l'arrêt: il est à coté d'une école primaire.

(Non pas que je me complaise en quoique ce soit en entendant des dizaines de mioches au nez coulant, et aux mains poisseuses faire mumuse avec une trotinettes)

Ronflant à moitié, un bruit de moteur assourdissant interrompt soudain ma reverie (moi, un gateau au chocolat, une piéce vide). Un enorme bus blanc se pointe pile en face de moi. La premiére reflexion est de se dire que de toute evidence je ne suis pas destiné à monter la dedans à moins que la TCRA ai brutalement changé le packaging de son produit phare.

La seconde n'a même pas le temps de voir le jour, puisque courant derriére le bus, surgit un homme appartenant à la categorie parfaitement-comestible-voire-même-plus-si-affinités, tout sourire, sa course me semble être au ralenti: lui beau cheveux au vent, moi assise l'air bête la bave perlant doucement sur le menton.

Neurone 1 à neurone 2 "COMME IL EST BEAU!" (cette phrase est extraite de l'ouvrage "Je parle comme une jeune fille de douze ans et je m'assume")

Bien entendue je me dis que l'individu ne peut raisonnablement pas appartenir au monde merveilleux de l'instit (l'instit etant une bonne femme d'age incertain au parfum lourd et à la voix stridente doublé d'un fort accent provencale).

Mr beau grand et brun avec une chemise qui laisse apparaitre un corps d'acier (haaaaaan evidemment que c'est possible de voir tout ça en 2.7 minutes) repart vers l'usine à echantillons braillard avant de revenir.

Incroyable. Ils l'ont fait. Léducation national a engagé des gens qu'on peut imaginer nu, sans que ce soit pour se faire peur.

Mieux! Ils on en ont engagés au moins DEUX!

Histoire de m'achever completement, moi, ma demarche chaloupante et mon banc, un derivé de Mr beau grand brun etc accomplit un acte horriblement erotique (il me passe devant)

Le même modéle, sauf que celui ci est moins grand, moins brun (puisque blond), mais prete tout autant à garder la bouche ouverte sur une durée de temps anormale et symbolisant l'admiration chez la femme qui vient de voir deux instituteurs canons.

Absolument bouche bée, j'en oublie d'en être endormie, et je pense à monter dans le bus (le mien même si la perspective de me retrouver coincé au milieu de mâles merveilleusement bien réussi par mère nature eut été rejouissante et  aurait même pu me faire oublier que, par la meme occasion je me serai aussi retrouvé encerclé d'un nombre parfaitement indecent d'enfants)

Me trouvant en mesure de penser autre chose que "je me demande s'il porte un boxer ou un caleçon" je reflechis au probléme trés mediatisé de l'illetrisme. On dit partout en ce moment qu'à l'arrivée en sixiéme, on ne sait plus lire, ecire ou compter.

La faute à qui?

A l'éducation national oui. Mais pas aux programmes. A ses recrutements.

En effet, au primaire on se forge une certaine idée du gôut et de l'esthetique, alors imaginez vous là, du haut de vos 10 ans, ayant devant vous un homme, beau, musclé, à qui votre père vous demande d'obéir, ça plus la contre plongée du fait de sa taille et de la votre.

Honnetement qu'est ce que ca peut bien vous foutre qu'il soit en train de vous parler de la table de multiplication du 6 ou de Vercingetorix (tiens là aussi ça rime)?

Alors evidemment.1 an plus tard c'est la catastrophe. Votre mère à beau avoir tout comme vous lorgné doucement sur la musculature de l'enseignant pendant la réunion parent-prof c'est l'éducation national qu'elle pointe du doigt. Pourquoi? parce que tous ce pour quoi on eprouve de la tendresse est assexué et donc incapable d'aimer de cette façon.

Pourquoi donc ne peut pas plutôt faire une sorte de tri selectif au sortir du concours de l'IUFM, et envoyer les individus physiquement intelligent transmettre leur savoir à l'université?

Puisque c'est bien connue, passé 18 ans, on accuse sa mère de tous ses problémes, et que l'illetrisme ne serait qu'un probléme purement freudien.

Peu importe en tout cas. Depuis ce jour là, je ne suis plus arrivé une seule fois en retard à l'arrêt de bus, et ce qui parait être un atout, c'est une nouvelle fois revelé une contrainte: je ne peux plus non plus allé m'etaler sur mon banc, d'un pas lourd et trainant.

(Oserai-je? ça rime).

10 octobre 2007

La L2 c'est vachement energivore

La fac sans mon boulet preferé du monde se presentait deja comme une epreuve delectable (haha ironie qui ne fait rire personne quand tu nous tiens)

Finalement je n'ai eu aucun mal a combler les vides provoqués par l'absence soudaine de pauses café toutes les demi secondes à la cafeteria, le paufinage de bronzage dans l'herbe et surtout l'atelier dessin en amphi.

Nouveaux amis? HAHAHA

Un homme? HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA

Pire.

DU TRAVAIL.

Inutile de vous specifier que le choc fut particulierement rude. On imaginait tous retrouver nos petits TD, nos petits partiels en fin de semestre, nos petits dossier, sans le sourire certes mais avec la satisfaction de se dire qu'au moins cette année on pourrait avoir des souffres douleurs (L1) et une plus grande legitimité (on sait vachement bien se servir de la machine à café cette année).

Que neni. Engagez vous qu'ils disaient. Au premier cours 70 personnes en face d'un prof on reconsiderés leur avenir, se demandant finalement quel mal il y avait à devenir toiletteur pour yorkshires.

Alors dans ces cas là on prend les mesures qui s'imposent: on supprime la pause de 10h00, celle de 10h10, celle de 10h30 et celle de 10h45,ainsi que toutes celles qui suivent, et on experiment quelque chose de tout nouveau: le travail.

Seulement voila, le choc a été rudement brutal et surtout personne ne nous avait prevenus qu'il etait organisé un koh lanta géant cette année.

En gros aprés s'être resolu à l'inevitable et ecarté les possibilités les plus folles (vendre un prof sur e-bay, porté plainte pour maltraitance, faire semblant de s'être trompé d'ufr et allé s'inscrire en licence d'anglais) on ouvre ces chers bouquins de sociologie, d'analyse, de lettre sup en gros de joie imprimés sur des centaines de pages, et on fait comme si s'était follement exitant.

Une forme de solidarité nouvelle sort de l'épreuve, on se soutient juste avec nos regards: à 8h du matin, cernes jusqu'à la molaire gauche et oeil du veau qui part à l'abbatoir. Les mots ne sont pas necessaire dans ces cas là.

Malheureusement nos conversations en prennent un coup elles aussi. Jugez vous mêmes:

*Il est 7h45, devant une salle de TD dans le tourbillon de couloir de la fac (qu'on distingue mal étant donné qu'à cette heure ci la demi moitié du premier oeil n'est pas tout à fait ouvert)*

M:"tu crois que les schtroumphs ce se dit pareil en français et en bulgare?"

F:"gnn, jsais pas, c'est pas anglais les schtroumphs?"

M:"non. Belge peut être?"

R:"rrzzZZZzzzzrrRRRRRrrzzzzZZZZZzzz"

Le niveau atteint un degré considerable en communication ce semestre.

Ceci dit il y a des nouvelles choses qui nous permettent de rire maintenant. Les profs.

L'une d'entre eux nous delecte particulierement. D'ailleurs comme elle le dit si bien elle même " je ne suis pas prof.peuh *mepris mepris* je suis COACH". Juste aprés ces quelques mots un grand sourire s'est etalé sur les babines des mêmes 70 etudiants au fond du trou. Raaaaah enfin. Le blaireau de l'année est enfin deniché.

Son boulot? Apprendre à faire un CV avec un ton superieur et dedaigneux, un crayon rageur à la main prete à tout moment à transformer une copie en oeuvre abstraite.

Mais aussi, inventer des nouveaux mots et passer pour une demeuré (mais je ne suis pas persuadé que quelqu'un ai pensé à la mettre au courant).

" Tirer les vers du nez à quelqu'un *voix de crecelle* vous n'imaginez pas * air accablé* à quel point c'est energivore!"

Une poigné d'étudiants note ce speciment rare de la langue française. Des comme ça on en voit pas tous les jours, le dernier en date provenait d'une autre voix de crecelle et c'était bravitude.

Il y a bien sûr d'autres raisons à quelques franches marades (qui ne vole jamais haut mais vu notre état une blague de toto ferait l'affaire) comme le fait de devoir denicher une entreprise qui marche et d'expliquer au patron qu'il y a probablement, là, tapie dans l'ombre un probléme de communication qui ruine completement le budget, mais que surtout il ne s'en fasse plus, nous petit etudiant de deuxiéme année, on va l'eradiquer vite fait, (quoique l'amphi etait divisé, il y a eu ceux qui riaient et ceux qui ont compris que c'etait serieux et qui se sont mis à sangloter.) et bien sûr le fait de voir la "meilleure equipe de France voire d'Europe dans le domaine de la culture et de la communication dont le master a été classé premier dans le nouvel obs" être bourré à en vomir à la soirée d'integration et se mettre à tripoter les élèves.

Oui, vraiment, le toilettage de yorkshires au fond, c'est trop sous estimé comme profession.

29 septembre 2007

Les hommes de ma vie

Il vit à Biarritz, dans une de ces rues dont l'extrimité est occupé par la mer. C'est un atelier sombre. Tous les murs sont recouvert de ses toiles. Dans 2 mois elles changeront de continent, elles tapisseront des murs à Manhattan.

 

Il doit avoir 35 ans, il est peintre, il ecoute chanter Charlotte Rampling un pinceau dans la main droite, une malboro posé sur le coin des lévres. Tout est beau dans son visage, dans ses mains, son t-shirt sur lequel il a perdu  deux ou trois tâches de peintures...

 

*

Des centaines de visages, et le sien tellement evident qu'il semble être au milieu de cette salle remplie. Un verre à la main, un clin d'oeil. Nos clins d'oeil. A 7, 15 ou 18 ans, toujours les mêmes, le rituel secret. Sacré.

 

5 métres entre nous à vue d'oeil, sûrement bien plus au fond. Mais peu importe, d'ailleurs peu importe l'endoit ou l'heure, ou même le nombre de personnes, il sera toujours là l'air de dire que des autres on s'en fout, que sans pouvoir s'entendre on se comprend. Juste là.Juste au milieu des gens.

 

On m'a dit un jour qu'il fallait l'aimer comme un homme et pas comme un pére. Seulement perdue au milieu d'une foule je prefere me dire que c'est mon père plutot qu'un homme.

 

*

Il a des centaines de visages, des centaines de photos, des centaines de films tous archivés dans un endroit brumeux que j'ai la pretention d'appeler mon cerveau.

 

On marche côte à côte dans la rue . Naturellement. Alors qu'au fond c'est arrivé si rarement. De profil, et sans se forcer, j'oublie de respirer en me rendant compte à quel point je le trouve beau.

 

Assis côte à côte dans un cinéma, il chante du Bowie silencieusement, moi bête, qui espére encore parfois simplement qu'il penserait à moi en entendant Always on my mind.Ces impressions étranges de ne commencer qu'à être quand il est là et d'avoir seulement rêver quand il s'en va.

 

Couchés côte à côte dans son lit, démonstration vivante que la culture la conversation, le physique et le sommeil se concilient à merveille. J'attendrai bien encore 10 ans, juste pour regarder s'il arrive encore à être un brin plus sublime à mes yeux, un brin plus enfoiré aussi.

 

*

Dans une ruelle sombre, crevant de chaleur dans le froid, assise sur un trotoir, ses yeux à ma hauteur. Sa voix n'est plus la même. Rauque. Ses mots non plus. On a arreter de rire, de faire semblant juste une nuit.

 

Paumé entre deux vies, sans que personne ne me demande de choisir.

 

12 heures plus tard, aprés s'être remis à pretendre qu'on était rien, on est partis ensemble isolé au milieu du monde, je me suis jeté sur lui. 1 an aprés et probablement encore pour les dix années à venir, je ne pourrai jamais m'empecher d'étaler un sourire en y repensant.

 

*

Allongé sur mon lit, un soir d'une saison sans aucune importance, sur un morceau qu'on ecoute plus, sa tête qui repose là au creux de mon epaule. La lumiére s'est déja tiré du decor, il ne reste que lui et moi. Mon amour arrivé ici bas pile deux ans avant moi, qui fait du bruit pour tous les silencieux, l'impossible à vivre, mon adorable grande gueule. On aura jamais rien connue d'aussi calme tous les deux..

Homme: 27 synonymes

18 septembre 2007

...

la_science_des_reves_colori_

"There's amazing girls in this town, but one day, you realise you just wanna be with the one who make you laugh."

[pix: rien à voir.La science des rêve by sOphie]

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Les aventures de Maca & Sofu
  • Maca et Sofu sont deux charmantes (bah oui quoi) étudiantes en 1e année de Licence Info/com. Aprés avoir inondé la le monde réel de leurs stupidités ambiante (qui somme toute les fait follement rire, elles), elles s'attaquent à la planete cybernetique [...
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